Brasilia/Chandigarh

Louidgi Beltrame est né en 1971. Entre 1999 et 2001, il est résident au Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains à Tourcoing, puis au Pavillon, laboratoire de création du Palais de Tokyo. La Carte du ciel, 2024, dernière oeuvre du programme d’art public L’art dans la ville, est à découvrir au pied du nouveau pont Simone Veil à Floirac.
Son travail a notamment fait l’objet d’expositions personnelles récemment, à la Loge (Bruxelles, 2024) et au CREDAC (Ivry-sur- Seine, 2024), au Museo de Arte de Contemporaneo de Lima (Perou, 2021), au Centre d’Art Contemporain Circuit (Lausanne, 2019), à la Fondation d’entreprise Ricard (Paris, 2010), au Jeu de Paume (Paris, 2006). Ses films ont fait l’objet de programmations spécifiques au Centre Georges Pompidou en conversation avec Pascal Beausse (Vidéo & Après, 2011) et au Louvre avec Catherine David (2013)…
Le travail de Louidgi Beltrame se développe autour d’une documentation des modes d’organisation humaine dans l’histoire du vingtième siècle. Il se déplace sur des sites définis par une relation paradigmatique à la modernité : Hiroshima, Rio de Janeiro, Brasilia, Chandigarh, Tchernobyl ou encore la colonie minière de Gunkanjima au large de Nagasaki. Ses films – qui reposent sur l’enregistrement du réel et la constitution d’une archive – font appel à la fiction comme une manière possible d’envisager l’Histoire.

Dans la vidéo Brasilia/Chandigarh, 2008, trois personnages déambulent dans les villes de Brasilia et Chandigarh, deux capitales icônes de la modernité́ architecturale reliées par l’histoire postcoloniale. Brasilia a été́ construite par Oscar Niemeyer et Chandigarh en Inde par Le Corbusier. Ces trois personnages sont vecteurs du déplacement, ils circulent hors du temps ou plutôt dans le « temps d’après ».

Ils révèlent une vision désactivée du rêve d’un futur à l’abandon.

Plus d’informations sur Louidgi Beltrame sur jousse-entreprise.com

La maison Arcade

A propos de la maison : De type arcade, c’est une maison de deux niveaux et de 82m² habitables. Sur toute la rue, les maisons arcades sont liées par une arche, expérimentation technique de Le Corbusier couvrant la terrasse et offrant une ouverture sur la nature luxuriante.