Ballet of Destruction
Martine Feipel & Jean Bechameil, 2016
Martine Feipel est née en 1975 et Jean Bechameil en 1964. Les artistes sont aussi appelés Les Brutalistes. Leur travail a notamment fait l’objet d’expositions personnelles, récemment au MUDAM, Museum of modern art, (Luxembourg 2021), à la Biennale d’art contemporain d’Anglet , (Anglet 2021), au Casino (Luxembourg 2016)… Ils réalisent en duo des installations où se mêlent l’illusion, l’imaginaire, l’instable et l’illogique, au sein des lieux quadrillés et contrôlés du monde contemporain. Ils mènent une réflexion sur l’utopie moderniste et l’architecture des années 1950 aux années 1970, en particulier sur les projets de logements sociaux de cette époque programmés et conçu pour résoudre la crise du logement et les besoins des grands communautés. Ces projets sont devenus des monuments symboliques d’une génération et d’une époque. À l’époque, les architectes et urbanistes promettaient un environnement parfait, moderne, beau et monde fonctionnel.
Ballet of Destruction a été créé lors de la résidence d’artistes Public Art Experience à Esch-Belval, au Luxembourg. Trois sculptures moulées à partir de restes récupérés dans l’ancienne aciérie sont animés par des moteurs robotisés programmables. Tel un ballet mécanique, les mouvements donnent nouvelle vie aux fragments industriels dans une chorégraphie dématérialisée orchestrée par les sons spécifique à chaque moteur. L’installation remet en question les conséquences de l’évolution des technologies de production. Conçu comme une référence à la présence hégémonique croissante de la robotique dans l’industrie moderne, cette danse des objets fait également revivre la poésie des formes mécaniques anciennes et rend hommage à leur géométrie mystérieuse.
Plus d’informations sur feipel-bechameil.com
La maison gratte-ciel
A propos de la maison : De type gratte-ciel, c’est une maison de quatre niveaux et de 75m² habitables. Un rez-de-chaussée entièrement pensé pour les espaces techniques, avec cette grande ouverture porte de garage invitant la voiture à stationner, comble de la modernité en 1924.